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Tant que n'Aura Soleil
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10 janvier 2013

Un Centenaire méconnu.

 

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     J'avais en 2011 découvert Marcel Cabon, un chantre de la "Mauricitude" (voir post "Tourisme vert" du  27 janvier 2011 et "Malika et le Mendiant" le 8 novembre 2012), et je ne pouvais manquer la rétrospective marquant le centenaire de sa naissance.

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    Par la même occasion, nous allions enfin visiter le Mauritius Institute dont nous ne connaissions que la façade.

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     Rien à voir avec l'ami Marcel. Il s'agit des ossements du dronte ou dodo un oiseau qui a très mal vécu l'arrivée  des hommes sur l'île; maigre consolation pour le pauvre "zwazo", il est devenu l'emblème du pays. 

   Au rez de chaussée du l'Institut, on peut voir ausi une intéressante collection (empaillée de la faune endémique et importée de Maurice.

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      C'est à l'étage, dans une salle dédiée aux expositions temporaires, que nous découvrons la vie et l'oeuvre de l'ami Marcel qui devait être fort sympathique de son vivant.

       Etrange coïncidence, nous apprenons qu'il est né le 29 février 1912 (le même jour que mon défunt père qui se prénommait Marcel lui aussi) à Curepipe mais que c'est à Petite Rivière, qui jouxte Pointe aux Sables, qu'il a passé une partie de son enfance. Il a dédié un poëme à son lieu de naissance et à son mentor Lucien Lebret un poëte lui aussi dont voici un extrait:

                                    Non, mon enfance n'est pas morte.

                                    Elle est là-bas dans la maison

                                    dont quelqu'un a fermé la porte.

                                    Elle est là-bas et se lamente

                                    Pourquoi le soir est-il si long

                                    et pourquoi faut-il que l'eau chante.

 

        J'ai parlé d'un auteur méconnu dans mon tittre car, bien qu'il y ait cette rétrospective, il n'y a aucun ouvrage de Marcel Cabon dans les plus grandes librairies mauriciennes et je me souviens de la chasse au trésor pour trouver un exemplaire de Namasté(son oeuvre maîtresse).

       Je me suis promis d'aller enquêter dans le village de son enfance pour voir si il y un habitant qui a entendu parler de Marcel et pour essayer de retrouver la maison de sa jeunesse à Brunepaille à côté du cimetière et de l'église.

 

                                          J'aime les matins bleus, j'aime les chemins calmes

                                          La confuse rumeur des herbes et des eaux

                                          J'aime l'odeur mouillée de la terre et des palmes

                                          et les fourrés profonds vibrant de chants d'oiseaux.

     

 

                    

                                   

 

  

 

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