Mic Mac à Flic-en-Flac

      Le lagon de Flic-en-Flac est un des plus beaux de la côte sud-ouest. Les filaos, qui poussent on ne sait comment jusqu'à la limite des hautes eaux, permettent de pique-niquer à l'ombre tout au bord de l'eau. Cette plage est très fréquentée le week-end.

      De nombreux marchands permettent de ne pas s'encombrer du repas. Il y a aussi, pour mon malheur,avec leurs lancinantes musiquettes, les marchands de glaces. Un de ceux-ci nous a gratifié d'un super tour de magie:transformer un billet de 1000 roupies en un billet de 50. Pourquoi justement 5O? Tout simplement parce-qu'il a la même couleur. Je vais vous raconter l'arnaque pour vous éviter la même mésaventure.

     Le total de nos glaces faisaient 160 roupies et, sachant que je n'avais qu'un billet de 1OO roupies dans mon porte-monnaie, je remets un peu à contre-coeur car je me méfiais un billet de 1000. Le glacier esquisse le geste d'aller à sa caisse et se retourne brandissant un billet de 50 et me disant que ce n'est pas suffisant!

    Tout se passe ensuite très vite: je me retrouve avec son billet de 50 en main et, voyant le billet de 100 restant, il me dit que j'ai assez avec les 150 et que dans un grand geste commercial il me fait cadeau des 10 roupies manquantes. Nous sommes revenus, en famille, protester mais ce "brave" garçon a protesté de sa bonne foi allant même jusqu'à nous montrer qu'il n'avait aucun billet de 1000 en caisse!

     Moralité: il vaut mieux envoyer Corinne acheter les glaces si l'on n'a pas l'appoint ou... se mettre sérieusement au Kréol, le minimum pour commander et règler les glaces.

       On a  passé quand-même une bonne journée. Léticia, une amie de Marilou, et Darwin complétaient l'équipe et je me suis senti rajeunir en jouant au moniteur de colo.

       Christiane a dit perfidement que j'étais meilleur dans ce rôle que dans celui du touriste berné.

Comments

[Michel]

Un jour je prends un taxi, à la fin pour payer je donne comme toi une grosse coupure. La subtilité de ces gens est terrible, il me rend sur une coupure à peine au dessus du prix de la course. Il avait une figure d'ange pour toute réponse. -"c'est sans doute moi qui ai eu la berlue" Je ne maîtrisais pas bien le CASTELLANO, c'était un de mes premier "el precio del piso". La barrière de la langue ça peut coûter fort cher. Ça m'avait coùté une autre fois la bagatelle de 40 000 dollars. Mais c'était une toute autre affaire que j'ai du raconter dans mon blog.
Je vous souhaite beaucoup de courage car vous souffrez tellement, on vous plaint ici à Lugos.
Michel